un livre dédié aux spotters

Bonjour,

je m'appelle Jean-Luc et j'ai écrit un roman dédié aux spotters et aux passionnés d'aviation. Je vous en donne ci-après un petit extrait. Ce livre s'appelle "entre fiction et réalité", publié sous le pseudo "jean-paui Marcellin" et paru aux éditions le lys bleu. Il est disponible sur Amazon, la Fnac, Decitre en format numérique et broché.

extrait :

Je me rends compte à l’occasion de ces voyages que j’ai une certaine nostalgie de la grande époque de ma carrière passée, par exemple quand j’entends l’annonce du commandant de bord « PNC, préparez-vous au décollage » (PNC pour personnel navigant commercial), ou que j’observe le déploiement des volets hypersustentateurs au décollage et à l’atterrissage, pour augmenter la portance de l’appareil aux basses vitesses, ou que des relents de kérosène parviennent à mes narines, synonymes de voyages et d’évasion. Au décollage, le tarmac défile d’une manière qui semble interminable, et de plus en plus rapidement. Les réacteurs émettent un grondement d’enfer. La structure entière de l’avion vibre. Quel beau spectacle que le décollage d’un gros porteur !



J’ai souvent le temps d’apercevoir furtivement par le hublot les nombreux passionnés d’aviation qui sont toujours positionnés, où que l’on se trouve dans le monde, en bout de piste derrière les grillages qui ceinturent les aéroports. Ils sont jugés sur des escabeaux avec d’énormes téléobjectifs, à la chasse de la plus belle image de décollage ou d’atterrissage, ou de l’avion le plus beau ou le plus original. Je comprends parfaitement leur passion, car c’est aussi la mienne depuis toujours. Et c’est un peu à eux que je dédie cette histoire. Ces passionnés d’aviation, on les appelle de par le monde des « spotters ». Tous les grands aéroports répertorient sur leur site Internet les meilleurs endroits pour observer les avions, autrement dit les lieux remarquables où pratiquer le « plane spotting ». Certains aéroports ont même édifié des observatoires dédiés au « spotting ». À ce sujet, je voudrais signaler que la langue anglaise, contrairement à ce qu’on pense, est souvent plus riche en vocabulaire que la langue française, ce qui nous oblige parfois à utiliser des raccourcis empruntés à l’Anglais, ou bien à une description laborieuse et alambiquée en Français. Le « plane spotting » en est un bon exemple qu’il faudrait traduire par la longue phrase « observation des avions par des passionnés d’aviation ».



Il n’y a rien de plus beau et saisissant que l’atterrissage d’un A380, au ralenti, comme suspendu dans le ciel, en pleine tempête et par vent de travers, au moment où il redresse sa trajectoire pour se positionner dans l’axe de la piste. Il n’y a rien de plus impressionnant que le passage d’un groupe d’avions de chasse rafale à basse altitude dans le fracas et le tonnerre de leurs réacteurs, surtout si les pilotes activent la post-combustion pour reprendre rapidement de l’altitude (c’est un système pour augmenter temporairement la poussée des turboréacteurs). Cela prend littéralement aux tripes et donne des frissons garantis. Rien de plus beau aussi qu’un bombardier d’eau canadair écopant en quelques secondes six tonnes d’eau en bord de mer. Oui, j’offre ces aventures à tous les passionnés d’aviation, les oufs d’avion, et ils sont nombreux de par le monde. Les avions, cela fait vraiment rêver. Ils incarnent à la fois une certaine beauté et la puissance d’engins de plusieurs tonnes, centaines de tonnes mêmes, s’arrachant avec fracas à l’attraction terrestre.